Pascal, parlez-nous de votre votre cuisine, en quelques mots :

Je fais une cuisine de saison où les produits locaux sont mis à l’honneur. Toute l’année, je propose une cuisine innovante mais surtout locale.

De quelle manière travaillez-vous l’huile d’olive ? Les olives ?

Je travaille l’huile d’olive de différentes manières. En entrée sur une pissaladière au safran et tomates confites. En plat sur un homard cuit en feuille de figuier et en dessert dans une glace qui accompagne des figues pochées au vin rouge.

Avec quelles huiles d’olive travaillez-vous et comment les choisissez-vous ?

Je travaille essentiellement avec l’huile d’olive du Moulin du Comtat à Caromb des Frères Haut. Une huile très locale.

Quelle serait la variété d’olives ou l’huile d’olive qui vous ressemble, qui reflète le mieux votre caractère ?

L’huile d’olive de Provence AOP pour ses notes d’herbes et d’amande et un côté poivré que j’affectionne particulièrement.

Avez-vous un souvenir ou un lieu particulier lié à l’olivier que vous affectionnez ?

J’aime me promener vers le lac du Paty à Caromb et traverser les champs d’oliviers Aglandau centenaires. Un paysage extraordinaire au pied du Mont Ventoux.

Quel est, pour vous, le plat qui met le mieux en valeur l’huile d’olive ?

J’aime la déguster sur un poisson ou simplement des légumes ou une salade avec une pointe de fleur de sel.

Avez-vous une astuce, un conseil d’utilisation pour l’huile d’olive ?

Mon conseil pour l’huile d’olive goût intense : l’ajouter sur les légumes et les poissons, juste servie sur un plat chaud.