L’histoire de l’Olivier
femdomup.net
bdsmup.net
fistingup.com
incestpornup.com
javonly.net
femdomup.net
bdsmup.net
fistingup.com
incestpornup.com
javonly.net
L’histoire de l’olivier se perd dans la nuit des temps et se confond avec celle des civilisations qui se sont succédées en Méditerranée et qui ont à jamais marqué de leur empreinte la culture de cette partie du monde. Originaire du bassin méditerranéen, l’olivier serait apparu, sous une forme sauvage, il y a plus de 60 000 ans.
On le nomme alors « oléastre », il a la forme d’un petit arbuste buissonnant avec de petites feuilles. Les hommes ont probablement toujours récolté les fruits de l’olivier sauvage. Puis, les cultivateurs du néolithique ont commencé à organiser la production du fruit de l’olivier, et probablement de l’extraction de l’huile d’olive.
L’oléiculture (culture de l’olivier) remonte ainsi à l’invention de l’agriculture. Avec sa domestication, l’oléastre se transforme, se développe pour devenir un arbre, tel qu’on le connaît aujourd’hui.
L’oléiculture a connu des phases de fort développement mais aussi de grandes périodes de repli. Ces fluctuations dans le développement de cette culture s’expliquent par les variations climatiques (l’olivier meurt par grand froid) et par les problèmes de
concurrence économique. Il est cependant remarquable de souligner l’obstination permanente des habitants de la zone oléicole à maintenir contre vents et marées la présence de l’olivier dans leur paysage.
Ceci montre bien qu’il existe un véritable lien affectif entre l’homme et l’olivier depuis toujours et encore aujourd’hui. Pour s’en convaincre il suffit de se promener dans une oliveraie ou de dialoguer avec un oléiculteur.
Des feuilles fossilisées datant de 8 000 ans avant J-C, ont été retrouvées en Provence à Roquevaire et à la Ste Baume, des pollens fossiles en Languedoc à Tautavel , attestent de sa présence en France depuis très longtemps. On dénombre plusieurs oliviers millénaires, tels que ceux de Roquebrune-Cap-Martin (Alpes Maritimes), sans compter les champs d’oliviers centenaires. L’histoire rapporte qu’il a été importé par les phocéens, qui, installés à Marseille (Massalia), auraient développé sa production après avoir amélioré celle de la vigne.
Puis les Romains ont étendu sa culture à tout le Midi de la France. De nombreux vestiges attestent de son importance à l’époque gallo-romaine de Carcassonne à Vaison-la-Romaine. Pendant toute la période du Moyen-âge, l’olivier est cultivé dans les villages du Midi de la France qui ont presque tous un moulin à huile à cette époque.
L’huile d’olive circule et des tarifs de péage sont institués spécifiquement pour elle notamment à Nice, Brignoles, Trinquetaille, Valensole. C’est un commerce saisonnier très lié aux rites religieux et notamment au Carême. Il y a peu de traces littéraires de la culture de l’olivier jusqu’à la fin de la renaissance. Il faut dire que la Provence et le Languedoc ont connu tout au long du Moyen-âge de nombreux fléaux qui ont affecté notamment les populations rurales (peste, disette, guerres…) et leurs exploitations (pillages, mises à sacs…). Des gels successifs ont également touché les oliviers. Certaines actions de souverains ont toutefois permis le maintien et parfois le développement de l’olivier sur des périodes plus ou moins longues comme par exemple l’exemption de la dîme sur les olives. Dès le XVI° siècle, l’huile d’olive s’exporte au-delà du Midi de la France grâce notamment au port de Marseille puis de Nice.
Pour en savoir plus sur l’olivier, sa culture et ses symboles
Pour partager cette page :